MENU

vendredi 10 mai 2024

Défier la nuit, tome 1


Auteur
·ice·s : Brigid Kemmerer.

Edition : Rageot.

Parution : 2024.

Genre : Romantasy.

Nombre de pages : 387.

Radar à diversité :
 /

Avertissement de contenu :
 violence, description explicite de blessure, assassinats, torture, maladie, épidémie.

Synopsis : Dans le Secteur Sauvage de Kandala, une apprentie apothicaire, Tessa, voit des gens souffrir depuis trop longtemps. Une fièvre mystérieuse ravage la population qui n’a pas les moyens de se procurer le remède. Alors, chaque nuit, Tessa défie l’autorité royale et vole des pétales de fleur-de-lune afin de réaliser de l’élixir, remède contre la fièvre, pour ceux qui en ont le plus besoin.
Au palais de Kandala, le Prince Corrick incarne la Justice du roi, préparant des punitions vicieuses et instillant la peur dans les cœurs des agitateurs et des criminels. Corrick sait qu’il doit paraître convainquant dans ce rôle. Avec la pénurie d’élixir et la menace d’une rébellion qui plane, la mainmise du roi sur le pouvoir est pour le moins ténue, et Corrick sait que son frère est le meilleur espoir de survie du royaume.
Mais quand un drame rassemble Corrick et Tessa, le prince et la rebelle qui auraient toujours dû se détester devront faire face à un choix impossible – et à une étincelle inattendue. Suivront-ils l’instinct qui les pousse à se détruire l’un l’autre ? Ou sauveront-ils le royaume ensemble… quitte à laisser cette étincelle devenir un brasier ?

Avis : 
De prime abord, je n’étais guère intéressée par le premier opus de Défier la nuit, étant donné que je n’avais pas apprécié la précédente trilogie de l’autrice, Un sort si noir et si funestre. Pour autant, j’ai été convaincue par les multiples avis élogieux que j’ai vu fleurir sur internet alors je me suis lancée et je m’en félicite ! Merci chaleureusement aux éditions Rageot et à Netgalley pour cette lecture que j’ai beaucoup apprécié.

Kandala est divisé entre plusieurs secteurs qui ont tous un point commun : ils sont touchés par une mystérieuse épidémie qui engendre énormément de décès. Seule une plante, la fleur-de-lune, permet la guérison. Par conséquent, celle-ci est très convoitée et devient, au fil des années, un véritable business se créé autour de cette denrée rare. La maladie a tellement d’ampleur que le trafic de fleur-de-lunes régit l’entiéreté du fonctionnement du royaume et représente le pivot de l’intrigue. On suit Tessa, une apothicaire qui habite dans le Secteur Sauvage où bon nombre d'habitants sont livrés à eux-même. Tessa s'est donnée pour mission de suivre la voie de son père : voler des fleurs pour soigner le plus de gens possibles, ces personnes délaissées par les dirigeants qui n'ont pas les moyens de se payer le remède. Depuis son assassinat, Tessa continue, au mépris de sa sécurité, aux côtés d'un mystérieux allé masqué...

De son côté, le Prince Corrick représente la Justice du roi, terrorisant la totalité de la population par sa cruauté. Le jeune prince se doit d'être crédible dans ce rôle : la position de son frère, en tant que roi, se révèle très précaire puisque ce dernier n'a pas le soutien du Conseil, composé des consuls des différents Secteurs. Au-delà du climat tendu au sein du palais, la situation dans le reste du royaume n'est guère meilleure : la rébellion continue d'enfler parmi le peuple, lui qui réclame du remède pour tout le monde, même pour les bourses les moins garnies, ce qui n'est pas possible avec le stock insuffisant de plantes.

Les chemins de Corrick et de Tessa vont se croiser et s'entremêler suite à un drame. Est-ce que la rebelle et le prince parviendront-ils à trouver un terrain d'entente ? Plongez entre les pages de Défier la nuit pour le découvrir. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié le voyage ! Les pages défilaient toutes seules, le récit se révèle addictif à souhait au point qu'on a le plus grand mal à reposer le livre sans connaître la suite des événements. Les personnages sont plutôt plaisants et la romance qui se construit est très belle, on adore suivre leur évolution et leurs échanges. On ne s'ennuie pas un seul instant et c'est prenant.

Toutefois, le récit n'est pas exempte de défauts. Le worldbuilding est plutôt inexistant (comment est apparu le remède ? à quoi est-il dû ? il n'y a pas de brigades de recherches pour en trouver les origines...) et le monde s'avère très manichéen (les riches VS les pauvres, oh la la, c'est du jamais vu...). et comparé à Corrick, le personnage de Tessa fait pâle figure. Si Corrick est très intéressant dans sa psyché et que ses dilemmes intérieurs font de lui un protagoniste passionnant à suivre, Tessa paraît bien fade... Elle n'était pas tangible, comme personnage, comme si elle était interchangeable avec n'importe quel protagoniste féminin d'autres histoires similaires. J'adore les personnages féminins qui ne correspondent pas au cliché de la femme badass, qui ne sont pas spécialement fors au combat, mais dans le cas de Tessa... Elle semblait inutile au possible, elle n'est pas active au sein de sa propre histoire. Déjà que Défier la nuit manque de surprises, de retournements de situation et d'intrigues renversantes, si les personnages ne donnent pas envie de poursuivre l'aventure... Ca peut être compliqué.

Malgré tous ces défauts, j'ai passé un bon moment en lisant ce premier volume et je suis curieuse de lire la suite pour savoir ce que me réservent les personnages ! 

mardi 23 avril 2024

Magie & sentiments : Les secrets de Longdawn


Auteur
·ice·s : Ariel Holzl.

Edition : Slalom.

Parution : 2024.

Genre : Romantasy.

Nombre de pages : 512.

Radar à diversité :
 /

Avertissement de contenu :
 violence, description explicite de blessure, assassinats.

Synopsis : Cela fait des siècles que la Terre et la Lune n’ont plus aucun contact, mais en 1855 la situation politique a changé et un mariage est évoqué pour entamer les négociations de paix. Luke Hexeter est un mage redouté, expert en duels et connu pour ses frasques amoureuses. Il est le bras droit du prince héritier des terriens. Sa sœur Rebecca est ainsi désignée pour épouser Nathaniel, l’aîné de la famille la plus puissante des Lunaires.
La rencontre a lieu à Buckinghart Palace, où les promis se découvrent sans déplaisir… À cette occasion le mage Luke fait la connaissance de la belle et mystérieuse Sheva, la sœur de Nathaniel. L’ambiance est électrique, tous deux sont là pour protéger leur famille et leur souverain. Mais sont-ce là leurs seules missions ? Au cœur d’une Longdawn en effervescence, marquée par les meurtres sanglants du Vampire de Blackchurch et des négociations diplomatiques sous haute tension, les secrets sont partout qui dissimulent les rapprochements les plus inattendus…

Avis : 
Les Sœurs Carmine font partie de mes sagas préférées alors naturellement, je ne peux qu’être curieuse de découvrir les autres ouvrages d’Ariel Holzl ! Si je n’ai pas retrouvé un autre coup de cœur, je suis toujours autant adepte de la plume de l’auteur avec Magie & Sentiments, un roman qui, j’en suis persuadée, trouvera son public ! Je remercie chaleureusement les éditions Slalom et Netgalley pour cette lecture.

Entre « Mariages arrangés, secrets bien gardés et mages redoutés... » on ne s’ennuie pas à Longdawn ! Dans cet univers particulier, la Lune et la Terre n’entretiennent aucun contact en raison d’une guerre passée, ce qui n’était pas sans me rappeler les Chroniques Lunaires (une saga que j’ai adoré !). A des fins de négociation de paix, un mariage politique est organisé entre Rebecca Hexeter, citoyenne de l’Angleterre, et Nathaniel Penderghast, habitant de l’Anglelune. Ce rapprochement internationel permet à leurs deux benjamins, Luke Hexeter, mage redoutable plus connu pour ses déboires amoureux, et Sheva Penderghast, l’ombre mystérieuse et envoutante de son frère aîné, de se rencontrer. Ces deux-là sont ensorcelés l’un par l’autre, mais les tensions politiques et leurs objectifs propres suffiront-ils à les empêcher de succomber à leur attraction mutuelle ? En parallèle, plusieurs meurtres sanglants ont lieu dans la capitale de Longdawn. Le tueur est surnommé « Le vampire de Blackchurch » tant son mode opératoire est une boucherie… Tous ces événements s’emmêlent pour nous concocter une histoire haletante où les pages défilent toutes seules. L'univers aux accents Steampunk dans une Angleterre dans les années 1850 a de quoi charmer bon nombre de lecteur.ice.s.

J’ai retrouvé tout ce qui fait le charme d’Ariel Holzl, sa narration pleine d’humour, ses univers foisonnants et originaux… Ce sont les parties que j’ai préféré. Et j’ai aimé l’originalité de suivre, non pas les mariés (ce qui est vu et revu), mais plutôt les frères et sœurs qui se retrouvent liés par cette alliance diplomatique. Néanmoins, je reconnais que je n’ai pas été charmée par nos protagonistes. Si j’ai beaucoup aimé Nathalie et Rebecca, les fiancés, et la relation qu’ils créent, j’ai nettement moins accroché à la relation qu’entretiennent Luke et Sheva… Cette dernière était difficilement appréciable à mes yeux. J’adore les personnages féminins caractériels avec leurs propres ambitions, mais Sheva s’est révélée antipathique au possible. Ses agissements me faisaient rouler des yeux et son comportement, jusqu’à la toute fin, m’a exaspérée. Le lien qu’ils construisent, Sheva et Luke, est essentiellement basé sur leur attirance physique et j’ai eu beaucoup, beaucoup de mal à accrocher à leur romance. Les agissements finaux de Luke, vis-à-vis de Sheva, ont suffi pour sceller définitivement ma dépréciation de la romance. Je ne comprenais pas la puissance de leur affection. Et comme il s’agit d’une romantasy, où la romance prend le pas sur l’intrigue, cela fait que je suis totalement passé à côté du roman et j’en suis la première déçue.

Toutefois, je reconnais volontiers les qualités et le potentiel du roman. Ce n’est pas parce que je n’ai pas adhéré que le roman n’est pas bon, loin de là. Si vous êtes curieux.ses, je vous encourage vivement à vous lancer dans l’aventure ! Peut-être que la magie aura plus d’effet sur vous !

dimanche 18 février 2024

This time it's Real


Auteur
·ice·s : Ann Liang.

Edition : PKJ.

Parution : 2023.

Genre : Romance.

Nombre de pages : 368.

Radar à diversité :
 cast de personnages chinois, personnages secondaires gays.

Avertissement de contenu :
 /

Synopsis : Fake Dating ou Love Story ? Revenue à Pékin après avoir déménagé toute son enfance, Eliza doit écrire un article autobiographique pour le blog du lycée. Au lieu de quoi elle rédige un texte complètement fictif sur sa merveilleuse relation avec son merveilleux petit ami. Lorsque l'article fait le buzz, tout le monde veut en savoir plus sur le fameux garçon ! Eliza demande au sublime Caz Song, un élève de son lycée et par ailleurs acteur montant de dramas chinois, de faire semblant d'être son petit ami.
Cela lui permettra, à lui, de redorer un peu son image de type distant. Mais alors qu'ils multiplient les rendez-vous romantiques, la jeune fille découvre la sensibilité et la prévenance de Caz, et commence à tomber sous son charme. Peut-on avoir le coeur brisé pour de vrai quand on s'aime... pour de faux ?

Avis : 
Une romance fake dating qui se déroule à Pékin, écrit par une autrice d’origine chinoise ? J’étais obligée de craquer et de jeter mon dévolu sur This time it’s Real. Résultat ? J’ai trop aimé cette lecture douce et mignonne à souhait, je vous la conseille chaudement ! Je remercie beaucoup les éditions PKJ et Netgalley pour ce service de presse numérique qui m’a permis de faire une belle découverte.

On fait la connaissance d’Eliza qui rentre à Pékin après plusieurs déménagements à l’étranger en raison du métier de sa mère. Elle va intégrer une école où il lui est difficile de se créer une place. Sauf qu’Eliza a une passion : écrire, elle adore ça et elle est douée. La jeune fille a l’opportunité d’écrire un article pour le blog de son lycée, l’occasion pour elle d’écrire un papier émouvant et drôle… le petit hic ? Il est question de son petit ami, or, Eliza n’en a pas. Ses écrits l’amènent régulièrement à broder avec la réalité, elle pensait que ce serait sans conséquences, mais c’était sans compter le buzz totalement inattendu que va rencontrer son article… Ce dernier a bouleversé des milliers de lecteurs, ce qui fait gagner Eliza en popularité, tant et si bien qu’elle parvient à obtenir un stage dans le magazine de ses rêves, celui qui a lancé plein de grands écrivains et écrivaines !

Le revers de médaille, c’est que tout le monde souhaite connaître l’identité de son petit ami. Sa maîtresse de stage lui demande d’écrire des articles exclusifs sur leur relation, celle qui a tant fait rêver les lecteurs. Eliza s’inquiète : elle doit trouver une solution parce que ledit petit ami n’existe pas. C’est dans ces circonstances qu’elle se voit contrainte de passer un marché avec le beau et talentueux Caz Song, l’élève le plus populaire de son lycée, qui n’est autre que l’étoile montante des dramas chinois. Cet arrangement est bénéfique aux deux parties : Eliza a sa couverture et Caz redore son image grâce aux éloges d’Eliza dans ses articles. Cette fausse relation amène la naissance de nouveaux sentiments suite à leur rapprochement… Et on connaît la suite !

La trope fake dating plait toujours, si elle est bien réussie. Ici c’est le cas. L’écriture d’Ann Liang est fluide, à la fois simple et riche, elle nous entraîne dans son histoire aux côtés de ses personnages, tous les deux aussi attachants l’un que l’autre. On pourrait croire que Caz ressemble à bon nombre de protagonistes masculins déjà vus dans les romances, mais il a suffisamment de particularités pour nous plaire. C’est le genre de garçon qui prend grand soin de son apparence, ce qui est rare, et ça n’atténue en rien sa virilité et j’ai trouvé ça rafraichissant. Ces deux-là vont former un faux couple des plus attendrissants et adorables. L’évolution de leur relation est crédible dans la mesure où ils passent vraiment beaucoup de temps ensemble. C’est un défaut que je reproche souvent aux romances : les personnages éprouvent des sentiments bien trop rapidement, sans qu’ils aient vraiment passé du temps ensemble, c’est différent entre Eliza et Caz puisqu’ils passent de nombreux moments ensemble à perfectionner leur alchimie. On n’aurait pas été contre d’avoir encore plus de moments entre eux tant on apprécie passer du temps à leurs côtés !

On passe un très bon moment, tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir une belle romance. C’est frais, divertissant et adorable. L’autrice traite des sujets importants (le sentiment d’appartenance, la difficulté de se sentir chez soi quand on est étranger…) et aborde certains points avec pertinence et justesse (notamment le fait qu'on parle jamais de la douleur des ruptures amicales). On échappe à certains schémas toxiques (l'amie de l'intérêt amoureux et la rivale de l'héroïne ? Oubliée). L’environnement change également puisque le récit se passe à Pékin, ce qui change de l’Amérique ! J'ai beaucoup apprécié le fait de découvrir des coutumes, la nourriture locale, et de suivre des personnages avec des thématiques différentes des héros américains traditionnels. 

En résumé ? J'ai adoré ma lecture, je vous encourage vivement à craquer pour cette douce romance qui saura faire fondre votre coeur de lecteur.ice.

lundi 29 janvier 2024

Je brûlerai ton armure


Auteur
·ice·s : Lotte Sardanne.

Edition : Rival.

Parution : 2023.

Genre : Romance science-fiction.

Nombre de pages : 436.

Radar à diversité :
 /

Avertissement de contenu :
 sexisme, descriptions explicites de blessures, violences, viol, torture, mutilations, sang, bataille, guerre.

Synopsis : Que faire quand on se retrouve accusée de meurtre, coincée sur un vaisseau alien avec une créature très dangereuse, qui a toutes les armées de la galaxie à ses trousses ?
Moi, Rika Sren, apprentie mécano sur un navire de commerce, je n’aurais jamais imaginé vivre une telle épreuve. Ni que l'ennemi n°1 de l’humanité soit aussi séduisant sous son armure de guerrier...
Mais quel genre de relation est possible entre un être de légende, muni de griffes et de crocs, et une faible humaine ?
Pas sûr que je vive assez longtemps pour le découvrir.

Avis : 
La magnifique couverture de Je brulerai ton armure, couplée au titre, ont suffi à aiguiser mon intérêt dès sa sortie. Si bien qu’une fois que j’ai eu l’opportunité de le lire grâce à Netgalley, je l’ai saisie et je les remercie, ainsi que les éditions Rival, pour ce service de presse numérique qui m’a permis de faire une belle surprise. J’ai beaucoup aimé ma lecture et je vous la recommande sans hésiter !


Il faut savoir que je lis peu d’ouvrages de science-fiction, notamment parce que les histoires et les univers m’attirent moins qu’en fantasy, et l’utilisation de termes très techniques ne m’aide pas, en général, à m’immerger dans un récit. Le langage SF me gêne en général, mais dans ce roman, ça n’a pas du tout eu le même effet : au contraire, j’étais impressionnée du style de l’autrice et des choix qu’elle a faits. Il m’a fallu du temps pour me plonger entièrement dans l’histoire, mais une fois que c’était fait, c’était fait - et quelle histoire ! 


Je brûlerai ton armure est une “romance monstre” comme on les appelle, genre très populaire du côté anglophone, qui comme son nom l’indique, est une romance avec un protagoniste non-humain. Je brûlerai ton armure est la deuxième romance du genre que je lis (après Ice Planet Barbarians) et c’est une véritable réussite : la romance n’est aucunement malaisante, précipitée, peu crédible. L’autrice prend le temps d’installer son contexte, ses personnages, avec leur lot de mésaventures. La relation entre Ren et Rika se construit au fil des pages et on a pas l’impression que celle-ci a un développement peu naturel, superficiel, au contraire, tout est bien orchestré. Toutefois, si vous vous tournez vers ce roman uniquement pour le smut, vous risquez d’être déçu.e.s - il y en a mais nettement moins que dans d’autres romans du genre. 

Les personnages sont tous complexes, intéressants et peuvent réserver leur lot de surprises. Si je me suis moins attachée à Rika que je l’aurais souhaité, j’ai beaucoup apprécié le personnage de Ren que j’ai trouvé très bien construit. Il n’est pas toxique, il veille au consentement de Rika, il se montre attentionné, présent jusqu’au bout pour elle. De plus, l’univers est très bien réussi, on a aucun mal à suivre cette histoire aux quatre coins de la galaxie. C’était réaliste, bien décrit et immersif. Les pages défilaient toutes seules. 


J’ai terminé ce roman après avoir passé un très bon moment, au point que j’ai hâte de lire d’autres romans de l’autrice. Je ne peux que vous recommander Je brûlerai ton armure !