Auteur : Jacqueline Carey.
Editions : Milady.
Parution : 2014.
Genre : Fantasy.
Nombre de pages : 959 pages.
Prix : 12,90 euros.
Résumé : " Phèdre nô Delaunay a été vendue par sa mère alors qu'elle n'était qu'une enfant.
Habitant désormais la demeure d'un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l'histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout...
les arts du plaisir.
Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d'elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes.
Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque.
Or, lorsqu'elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d'Ange, elle n'a d'autre choix que de passer à l'action.Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d'embûches, qu'il lui faudra mener jusqu'au bout pour sauver son peuple. "
Avis : Cela doit faire plusieurs semaines que ce livre traînait dans ma liste d'envie. Ayant eu l'occasion de le lire, je l'ai saisie à la volée. Je ne regrette pas. Le roman peut s'avérer décourageant. En effet, il s'agit d'un gros pavé, avec un texte écrit petit et un style d'écriture qui peut en rebuter certains. Malgré cela, et malgré le temps que cela m'a pris, j'ai fini par le terminer. Me voici pour écrire une chronique, sur ce roman.
Tout d'abord, j'ai trouvé qu'on immergeait bien dans l'histoire. L'écriture à la première personne du singulier permet de rendre cette immersion plus facile. On se met facilement dans la peau du personnage principal. En tout cas, ça a été mon cas, plus ou moins. On suit lentement son évolution, son enfance à la maison Cereus et le reste de son enfance/adolescence chez Delauney. On prend vite connaissance de sa nature et on peut, d'ors et déjà, se douter de la suite. D'autant plus qu'ayant été élevée dans ce milieu-là, Phèdre ne pouvait se dérober à ce destin. Pour cela, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher et à m'identifier à un personnage pareil. Pourtant, c'est tout à fait crédible et cohérent. Compte tenu de sa nature, Phèdre ne peut qu'apprécier ce milieu et ce que font les adeptes. Je le reconnais, c'est réaliste. Mais, cela ne m'a pas empêchée de ne pas m'attacher à ce personnage, dans les premiers temps. J'ai souvent été déroutée par certaines de ses pensées et son comportement. Ce qui a sauvé un peu le tout, c'était son côté érudit et le fait qu'elle soit éduquée de manière à devenir une espionne compétente. Pour moi, cette partie a sonné comme la moins intéressante. Mais c'est inévitable. Ainsi, on découvre le monde de nos personnages, ces derniers, les liens qui les unissent, etc. Cette partie s'avère essentielle. J'ai relativement apprécié Hyacinthe, son amitié avec Phèdre nous fait sourire. Même si, globalement, je suis restée plutôt de marbre face à beaucoup de personnages, tels que Delauney, Alcuin (d'ailleurs, j'ai trouvé leur relation un peu... glauque, dans un certain sens), Melisande... Ce qui n'est pas étonnant. Il est rare que j'en vienne à m'attacher un personnage. Pourtant, j'admet volontiers que les personnages sont cohérents et humains. Mais je ne suis pas parvenue à m'intéresser plus que ça à eux. Par contre, ironiquement, je m'étais intéressée à Bauduin de Trevalion. D'ailleurs, j'aime beaucoup le nom de cette maison. J'ai été un peu déçue de ne pas avoir l'occasion de le suivre davantage. Mais dans un univers comme tel, avec des intrigues politiques et des conspirations, c'est inévitable.
La deuxième partie, quant à elle, m'a plus intéressée. Premier point fort, le fait que Phèdre se prenne une baffe mentale, en rapport avec son … activité. En suivant ses pensées, cette fois-ci, je suis parvenue à plus m'attacher à elle. Les descriptions sont bien détaillées, on imagine aisément le nouveau paysage qui les entoure, Phèdre et Joscelin. Je me suis intéressée à lui dès le départ. L'initiative qu'il soit un frère Cassilin m'a bien intriguée, en tout cas. Leur relation, d'abord tumultueuse et difficile, à cause de leurs caractères, destins, croyances et goûts différents, prend une nouvelle tournure. J'ai bien apprécié suivre cette évolution.
La troisième partie s'est avérée un petit peu moins intéressante à suivre, mais mieux que la première. Les enjeux deviennent encore plus importants et Phèdre gagne en importance. On rejoint la cour des grands, littéralement. On peut parfois se perdre avec tous ces noms et rangs, mais cela fait contribue à la vitalité de l'histoire. Toute cette panoplie de personnages différents est importante. Personne n'est en reste. J'ai bien apprécié Ysandre de la Courcel et son tempérament. On est curieux à son sujet, et ce qui va se passer par la suite avec son promis. On découvre encore plus de personnages. Le peuple que l'on découvre alors m'a moins plus que le précédent.
Tout d'abord, j'ai trouvé qu'on immergeait bien dans l'histoire. L'écriture à la première personne du singulier permet de rendre cette immersion plus facile. On se met facilement dans la peau du personnage principal. En tout cas, ça a été mon cas, plus ou moins. On suit lentement son évolution, son enfance à la maison Cereus et le reste de son enfance/adolescence chez Delauney. On prend vite connaissance de sa nature et on peut, d'ors et déjà, se douter de la suite. D'autant plus qu'ayant été élevée dans ce milieu-là, Phèdre ne pouvait se dérober à ce destin. Pour cela, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher et à m'identifier à un personnage pareil. Pourtant, c'est tout à fait crédible et cohérent. Compte tenu de sa nature, Phèdre ne peut qu'apprécier ce milieu et ce que font les adeptes. Je le reconnais, c'est réaliste. Mais, cela ne m'a pas empêchée de ne pas m'attacher à ce personnage, dans les premiers temps. J'ai souvent été déroutée par certaines de ses pensées et son comportement. Ce qui a sauvé un peu le tout, c'était son côté érudit et le fait qu'elle soit éduquée de manière à devenir une espionne compétente. Pour moi, cette partie a sonné comme la moins intéressante. Mais c'est inévitable. Ainsi, on découvre le monde de nos personnages, ces derniers, les liens qui les unissent, etc. Cette partie s'avère essentielle. J'ai relativement apprécié Hyacinthe, son amitié avec Phèdre nous fait sourire. Même si, globalement, je suis restée plutôt de marbre face à beaucoup de personnages, tels que Delauney, Alcuin (d'ailleurs, j'ai trouvé leur relation un peu... glauque, dans un certain sens), Melisande... Ce qui n'est pas étonnant. Il est rare que j'en vienne à m'attacher un personnage. Pourtant, j'admet volontiers que les personnages sont cohérents et humains. Mais je ne suis pas parvenue à m'intéresser plus que ça à eux. Par contre, ironiquement, je m'étais intéressée à Bauduin de Trevalion. D'ailleurs, j'aime beaucoup le nom de cette maison. J'ai été un peu déçue de ne pas avoir l'occasion de le suivre davantage. Mais dans un univers comme tel, avec des intrigues politiques et des conspirations, c'est inévitable.
La deuxième partie, quant à elle, m'a plus intéressée. Premier point fort, le fait que Phèdre se prenne une baffe mentale, en rapport avec son … activité. En suivant ses pensées, cette fois-ci, je suis parvenue à plus m'attacher à elle. Les descriptions sont bien détaillées, on imagine aisément le nouveau paysage qui les entoure, Phèdre et Joscelin. Je me suis intéressée à lui dès le départ. L'initiative qu'il soit un frère Cassilin m'a bien intriguée, en tout cas. Leur relation, d'abord tumultueuse et difficile, à cause de leurs caractères, destins, croyances et goûts différents, prend une nouvelle tournure. J'ai bien apprécié suivre cette évolution.
La troisième partie s'est avérée un petit peu moins intéressante à suivre, mais mieux que la première. Les enjeux deviennent encore plus importants et Phèdre gagne en importance. On rejoint la cour des grands, littéralement. On peut parfois se perdre avec tous ces noms et rangs, mais cela fait contribue à la vitalité de l'histoire. Toute cette panoplie de personnages différents est importante. Personne n'est en reste. J'ai bien apprécié Ysandre de la Courcel et son tempérament. On est curieux à son sujet, et ce qui va se passer par la suite avec son promis. On découvre encore plus de personnages. Le peuple que l'on découvre alors m'a moins plus que le précédent.
J'ai de nouveau été déconcertée par certaines actions de Phèdre. Notamment en ce qui concerne Hyacinthe et Moiread. La manière dont elle le console m'a semblé comme inappropriée. Pour moi, cela sonnait comme un manque total de respect. Par la suite, ça ne s'est pas arrangé. Notamment son comportement envers Joscelin. A un moment donné, elle lui dit quelque chose d'important, en étant pas sûre de ce qu'elle pense réellement. J'ai trouvé ça moyen. Puis, elle ne le prend presque sans considération. Je reconnais qu'avec son rôle, ce n'est pas évident, mais elle ne se pose pas plus de questions que ça. A ce propos, on a tendance à avoir un peu de mal à la suivre. Sa relation avec Melisandre en fait partie. Certes, cela sort un peu de l'ordinaire mais je n'ai pas trouvé ça... crédible. On ne connait pas le pourquoi du comment. Puis, je l'ai trouvée faible envers elle. En parlant de Melisandre, on se doute aisément de la fin... A ce propos, quelques événements dans le récit se sont avérés prévisibles. Malgré tout, l'histoire tient la route, on est intéressé, curieux. Le style d'écriture y contribue, à mon sens. Et le choix de narration est adéquat.
Conclusion : Une lecture un peu particulière, mais passionnante. En tout cas, j'admets que je reste curieuse de lire la suite...
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