Auteur : Philippa Gregory.
Edition : Archipoche.
Première parution : 2013.
Genre : Historique.
Nombre de pages : 550 pages.
Prix : 8,65 euros.
Résumé : "1464. L'Angleterre est en guerre. La maison d'York, avec à sa tête le roi Édouard IV, s'oppose à la maison de Lancastre, qui souhaite lui reprendre le trône. Le jeune roi fait alors la connaissance d'Élisabeth Woodville, veuve de Sir John Grey et mère de deux garçons, Richard et Thomas. Séduit, il l'épouse secrètement. Mais Richard Neville, comte de Warwick, cousin et principal conseiller du roi, voit d'un très mauvais oeil cette union qui contrecarre ses desseins politiques. Il voit de plus son influence décroître au profit des proches d'Élisabeth. Neville passe alors à l'ennemi et rejoint la maison de Lancastre... Luttes fratricides, complots et trahisons, secrets de palais..."
Avis : Remettons les choses dans leur contexte : J'ai adoré la série, j'avais été réellement déçue de la suite en livre, intitulé La Princesse Blanche. Mais, mine de rien, je voulais redonner sa chance à l'écrivain. Parce qu'elle choisit de traiter une période qui m'intéresse énormément, j'estimais que c'était dommage de rester sur un point négatif. Malheureusement, avec cette lecture, mon ressenti s'est confirmé : Philippa Gregory n'est pas une auteur pour moi.
C'est contradictoire, non? Ne pas aimer un livre, alors qu'on a adoré son adaptation cinématographique ? Bien sûr, quelques éléments me gênait, mais ils s'avéraient tellement infimes comparé à la qualité de la série. Ici, dans le livre, mon ressenti est complètement différent - et je ne saurai expliquer pourquoi.
C'est contradictoire, non? Ne pas aimer un livre, alors qu'on a adoré son adaptation cinématographique ? Bien sûr, quelques éléments me gênait, mais ils s'avéraient tellement infimes comparé à la qualité de la série. Ici, dans le livre, mon ressenti est complètement différent - et je ne saurai expliquer pourquoi.
De manière générale, je suis extrêmement déçue de la manière dont l'auteur s'est appropriée cette période, et les personnages en particulier. Je n'apprécie pas du tout ce qu'elle en a fait, bien que le pire soit avec la Princesse Blanche. Le résultat s'avère nettement moins désastreux dans La Reine Clandestine, mais toujours déplaisant. Je ne comprenais pas toute l'antipathie dirigée contre Elizabeth, que je comprenais et appréciais relativement dans la série. Ici, en étant dans sa tête, les choses sont différentes. Je n'ai pas eu la même vision du personnage. J'ai eu l'impression qu'elle oubliait l'existence de certains de ses enfants. Oui, à l'époque, on préférait les garçons et les parents peuvent avoir des préférences, mais je pensais qu'Elizabeth aimerait tous ses enfants sans exception, sans en lésiner aucun. A un moment donné, elle subit deux décès qui la touche : Pourtant, un seul l'affecte véritablement. Pour ce qui est du deuxième cas, elle n'en parle qu'à peine, c'est ce qui m'a choquée. J'ai observé une évolution de son opinion. On sait tous qu'à l'époque, le pouvoir poussait les gens à faire des choses impensables d'ordinaire. Au début du livre, Elizabeth n'aspirait qu'à vivre une vie de famille et que ses enfants survivent. Par la suite, elle adopte un positionnement différent et qui m'a stupéfiée. Ce n'est pas réellement choquant compte tenu du contexte, beaucoup de parents ont agi de la même manière. Pourtant, j'avais le sentiment que ce changement radical de point de vue ne correspondait pas vraiment à la mentalité d'Elizabeth que l'auteur avait construite jusque-là. Cela s'est reproduit quelques pages après, où elle accordait plus d'importance à l'un de ses fils plutôt qu'à un autre, tout simplement parce que l'un portait un titre et pas l'autre.
Il y a un autre point qui peut choquer : Elizabeth élabore un plan qui leur permettrait d'échapper à leurs ennemis. Ici, je comprenais mieux son raisonnement : Il s'agissait d'une tactique bien que peu reluisante, nécessaire pour le bien-être de leur famille.
En effet, certains points sont compréhensibles si on prend le contexte de l'époque. Mais le reste relève de l'initiative de l'auteur, et ça, je n'apprécie pas. D'autant plus que l'aspect mythique, de la rencontre entre Elizabeth et Edouard, a vraiment un peu gâché leur histoire. On a l'impression que celle-ci n'est pas vraiment vraie, véritable. Alors que dans la réalité, c'était le cas. Et j'ai eu du mal à adhérer à ce choix. Ne parlons même pas de la fille d'Elizabeth et d'Edouard, dont je ne comprends absolument pas le comportement. Je reste incroyablement déçue de ce qu'a fait Philippa Gregory de ce personnage, qui avait pourtant tellement de potentiel. A mes yeux, c'est juste impossible qu'Elizabeth ait pu avoir une telle vision de Richard. Je n'arrive pas à l'accepter, à le comprendre ni à le croire. Ce qui m'a juste laissée une sensation de gâchis immense.
Conclusion : Il avait tout pour me plaire. Une écriture fluide, un sujet intéressant, plein de potentiel : Mais le résultat s'avère incroyablement décevant. Fort heureusement, certains ont trouvé leurs comptes.
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