Le Journal d'Anne Frank

Auteur : Anne Frank.
Editions : Le Livre de Poche.
Parution : 2002.
Genre : Témoignage.
Nombre de pages : 349 pages.
Prix : 7,10 euros.

Résumé : " Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans " l'Annexe " de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi. "

Avis : Je ne vais pas faire dans l'originalité, cependant, je tiens à souligner qu'il s'agit d'un livre à lire. 

On se doit de le lire au moins une fois. J'aime beaucoup ce genre de publication, dans le sens où je me sens responsable : je me dis que la moindre des choses que je puisse faire, c'est accorder quelques heures à la lecture de leurs récits. Cela ne sonne pas vraiment comme une obligation, mais une évidence. Surtout que c'est moi-même qui suis poussée par ma propre curiosité et mon propre intérêt. 

Je dois dire que j'ai été un peu déroutée par le style d'écriture, que j'ai trouvé très accessible. Je m'attendais à ce que ce soit un peu plus difficile à lire, mais contrairement à ce que je songeais, ce n'était pas du tout le cas. J'ai trouvé ça même facile à lire, même si certaines personnes peuvent s'ennuyer à quelques passages. Ça a été mon cas également, mais très vite, j'étais gagnée par l'impatience de découvrir ce qui se passait. On s'attache facilement à Anne, et même si elle peut paraître "insupportable" pour certains, on ne peut qu'admirer son courage et sa force. Elle garde espoir, tout au long. Elle pense à l'avenir, et c'est, justement, ce qui m'a le plus serré le coeur. Je n'ai pas pleuré à la fin, même si j'étais émue. J'ai lâché des larmes à un tout autre moment, où elle fait quelque chose et culpabilise, s'interrogeant sur le bien fondé de ses actions. J'avais juste envie de venir la voir, au moment où elle écrivait ces mots, pour lui dire de vivre. De ne pas s'embarrasser d'une culpabilité inutile. De vivre autant qu'elle le pouvait, avant le grand bouleversement.

J'ai lu un commentaire, où une personne disait qu'elle avait envie de lui répondre, mais que ce n'était pas possible. J'éprouvais aussi ce besoin, seulement, on ne peut que rester spectateur.

Conclusion : Je considère ce livre comme une leçon de vie, qui nous lègue beaucoup de choses, en plus de nous renseigner sur cette période de l'histoire du point de vue d'une enfant. On est surpris par les réflexions d'Anne, qui peuvent paraître trop mûres pour une fille de son âge. On est ému. On est bouleversé. On aimerait qu'il y ait une autre fin, seulement... C'est la réalité. Dure. Amère. Mais la réalité. Et ça a le mérite de nous l'apprendre, de nous faire prendre conscience d'un tas de choses. Et, par-dessus tout, ça nous permet de ne pas oublier. C'est ce qu'il faut : Ne jamais oublier.