Everything, Everything

Titre original : Everything, Everything.
Auteur : Nicola Yoon.  
Editions : Bayard.
Parution : 2016.
Genre : Romance contemporaine.
Nombre de pages : 360 pages.

Synopsis : Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.

Avis :  J'ai l'impression de m'être pris une claque sans l'avoir vue venir. En toute franchise, j'ai débuté cette lecture sans attentes, sans appréhensions. Je ne pensais pas apprécier plus que ça, et pourtant ... Je me suis pris au jeu, à ma grande surprise. Puis, on parle un peu de cette couverture ? Personnellement, j'adhère !

L'histoire est belle et touchante. J'ai fait la découverte de cette maladie, absolument contraignante. On essaye d'imaginer le quotidien de Madeline sans en saisir toute l'ampleur. Comment réagirait-on si on devait vivre ainsi, toute notre vie ? C'est très intéressant de découvrir toutes les contraintes liées à cette maladie, ce qu'elle implique. Une bulle d'oxygène arrive dans le monde de Madeline et elle s'appelle Olly (je n'aime pas du tout ce prénom... mais on s'en fiche). 

Il faut savoir que je ne suis pas du tout friande des romances pures et dures et que j'ai la mièvrerie en horreur. Sans trop savoir comment, ni pourquoi, je me suis laissée aller pendant cette lecture. On se remémore notre propre passé, en voyant Madeline découvrir le sentiment d'être amoureux, de connaître son premier amour. C'est simple, mignon et magique. Evidemment, leur relation est loin d'être simple, étant donné sa maladie ... Mais cela ne va pas freiner Madeline. Je me réjouissais de chaque moment qu'ils passaient ensemble, comme une maman lointaine qui souhaitait voir sa fille heureuse. Pour cela, elle prend des risques. Une thématique est soulevée : Une vie vide vaut-elle la peine d'être vécue ? Ne préférait-on pas une vie pleine, bien remplie, mais courte ? Madeline fait son choix et on la suit, avec le sourire, parfois avec inquiétude, mais toujours avec intérêt.

J'ai apprécié de suivre son personnage et de découvrir Olly à travers ses yeux. C'est un garçon adorable, comme on en rencontre peu. Je l'ai beaucoup apprécié. Pour finir, je dois avouer avoir eu un attachement particulier pour Carla. Elle apporte tout le soutient dont Madeline a besoin, sa présence nous réconforte. Je ne peux pas en dire davantage ; vous le découvrirez par vous-même.

Le texte est dynamique, agrémenté de dessins, de citations, de mails, ... D'autant plus que le style d'écriture de l'auteur est fluide, plaisant à la lecture, ce qui rend celle-ci encore plus agréable. Je n'ai pas vu le temps passer, j'ai adoré Everything, Everything. Littéralement. Pour sublimer tout cela, il y a la fin. Je ne peux pas en dire beaucoup, seulement, sachez ceci : elle est renversante. Je ne m'attendais pas du tout à ce que cela se termine ainsi. A dire vrai, je ne pensais pas être surprise de quelque manière que ce soit. Grave erreur ! Par contre, j'aurais apprécié avoir le point de vue d'Olly par moment, histoire de découvrir un peu plus ses pensées ... Hormis cela, le reste m'a convaincue.

Ce n'est pas un coup de coeur; mais Everything, Everything reste une lecture très agréable avec des personnages attachants et une trame intéressante. Maintenant, il ne reste plus qu'à découvrir le film... !