Autrice : Emma Berthet.
Edition : Harlequin (&H).
Parution : 2022.
Genre : Romance.
Synopsis : Une romance de Noël aussi douce et tendre qu’un chocolat chaud sous un plaid !
Alyson est fan de Noël, elle adore la neige, l’odeur des sapins, les chants de Noël… et sa boutique-salon de thé emplie de décorations !
Cerise sur le gâteau en cette période magique, voilà qu’un admirateur secret lui a concocté un calendrier de l'Avent très spécial… Elle reçoit chaque jour une lettre d’un mystérieux Christmas, qui lui fait part de ses sentiments.
Mais qui se cache derrière ce pseudonyme ? Hayden, l’artisan un peu bourru envoyé par son père, ou Gregory, son meilleur ami d’enfance ? Et surtout… lequel voudrait-elle que ce soit ?
Avis : Je suis la première déçue d'enchaîner une nouvelle déception avec cette romance de Noël … Pourtant, on ne peut pas dire que je ne suis pas dans le mood idéal : romantique, désireuse de lire l'évolution d'une relation toute douce à la période de Noël, sous les flocons, tel un bon chocolat chaud … Hélas, la magie n'a pas opéré pour Mon Calendrier de l'Amour. Je remercie néanmoins les éditions Harlequin et Netgalley pour cette lecture !
La lecture commençait bien. Au début, on a une héroïne qui rembarre son rencard qui se révèle être un tocard. Ce dernier insinuait que les hommes n'aiment pas les femmes rondes. L'héroïne, Alyson, est piquée au vif parce qu'elle se considère comme n'étant pas mince.
Sauf qu'elle fait un 40 … ce qui est une taille tout à fait standard. Insinuer qu'une femme qui porte un 40 n'est pas mince ou dans la norme, je trouve ça moyen.
D'autant plus qu'on a un passage par la suite qui aggrave la situation : “J'ai un peu de rembourrage là où il faut, rien de disgrâcieux. Mes seins sont ronds et fermes, mes hanches, généreuses, et mes seins, sculptées”. Ce qui est la définition de l'idéal féminin, donc Alyson est tout à fait dans la norme et dans la norme “supérieure” puisqu'elle atteint visiblement l'idéal de la société. Et elle prétend nager à contre-courant. Je n'ai pas trouvé ça cohérent et les propos m'ont interpellée. Notamment l'insinuation sur le “disgrâcieux” : qu'est-ce que ça veut dire ? Les femmes qui ont plus de poids sont disgrâcieuses ? C'est très limite comme message et ce n'est pas du tout le genre de chose que j'ai envie de retrouver dans un roman de nos jours.
Le paroxysme survient lorsqu'Alyson rencontre l'un des héros du roman. C'est d'un ridicule (et son nom l'est tout autant). Elle le qualifie d'animal sauvage, parle de ses “yeux magnétiques” et c'est trop, juste trop pour être crédible. Il ne m'en a pas fallu davantage pour abandonner ma lecture.
Si je n'ai pas du tout apprécié ce roman, il en est peut-être autrement pour vous donc si vous êtes toujours curieux(se), je vous encourage à le découvrir à votre tour. Cependant, d'après moi, il existe de bien meilleures romances de Noël (lisez Ce Noël, j'offre mon ex en cadeau du même éditeur par exemple) !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire