Auteur : Christopher Paolini.
Editions : Bayard (Jeunesse).
Parution : 2006.
Nombre de pages : 679 pages.
Genre : Fantasy Jeunesse.
Résumé : " Un garçon...
Un dragon...
Une épopée...
Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au cœur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'une œuf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains ! "
Avis : Cela fait très longtemps que je voulais entamer cette saga. Pas seulement dû au fait que beaucoup de monde en parlaient, mais parce que le sujet m'intéressait. A savoir, les dragons. J'ai lu Lueur de Feu, mais c'est différent. Je n'ai pas lu beaucoup de livres avec des dragons qui tiennent un rôle important. Il me tardait de plonger dans cette histoire. Eh bien... Je dois dire que je ne suis pas surprise, dans le sens où je m'attendais être "déçue" - ce qui fait que je ne m'attendais pas à grand chose (puis, en ce moment, j'enchaînais les déceptions donc je me disais qu'il valait mieux freiner ses attentes). Cependant, oui, il est vrai que je m'attendais à autre chose.
J'ai toujours tendance à lire les commentaires négatifs, je ne saurais dire pourquoi. Parce que je préfère savoir à quoi m'attendre afin qu'il n'y ait aucune déception, sans doute. Et seulement ensuite, j'enchaîne sur les commentaires plus valorisants. Mon avis ne se range dans aucune de ces deux catégories : Je n'ai ni détesté ce livre, ni adoré. Mais pour être honnête, je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture et j'ai beaucoup de choses à en dire.
Je vais commencer par les points positifs, qui... se révèlent être bien plus courts que les négatifs. Honnêtement, j'ai fait plus attention aux choses qui me chiffonnaient. En premier lieu, je vais parler de l'écriture. J'ai eu l'occasion de lire l'avis d'autres lecteurs, qui arguaient que l'auteur écrivait mal. Excusez moi, mais pour moi "écrire mal", ce n'est pas ça. Je ne vais pas dire qu'il écrit merveilleusement bien non plus, mais c'est plutôt correct. Attendez, il a commencé ce livre dans son adolescence et l'a fait édité très jeune. Il ne fallait pas s'attendre à ce que son écriture soit "mature". Je connais des auteurs qui, à mes yeux, écrivent mal mais parce que cela déborde de grossièretés, de répétitions, de comparaisons bancales, sans aucune élégance, ou des mots qui n'existent pas, avec des ponctuations qui sont hors normes. Ici, il n'y a rien de tout ça. Alors non. Désolée, mais Paolini n'écrit PAS mal pour moi. Ceci réglé, passons aux côtés négatifs. Je comprend pourquoi certains lecteurs ont apprécié cette histoire. D'autant plus que certains l'ont lu jeune, ce qui rend ce livre plutôt sentimental pour ces personnes-là. Ne faisant pas partie de cette catégorie, il est vrai que certains éléments m'ont sauté aux yeux. Ces derniers se sont révélés trop nombreux pour que je puisse apprécier sereinement ma lecture.
Je sais très bien que beaucoup, beaucoup d'auteurs ont tendance à « perfectionner toujours plus » leurs personnages. Surtout en ce qui concerne les personnages principaux. Et bien, on retrouve ce procédé ici. A mes yeux, c'est flagrant... (Capacités magiques, capacité d'entrer dans l'esprit des chevaux, efficacité dès le premier coup, prénom d'un personnage mythique, dragonnier, aucun autre n'avait eu recours à autant de puissance à la première utilisation de magie...). C'est beaucoup accentué et ça m'a vraiment dérangée. Pas qu'ici, évidemment, dans les livres en général, mais je dois avouer qu'Eragon possède trop de qualités. Ce n'est juste pas crédible et, surtout, horriblement agaçant. Je préfère suivre les aventures d'un héros nuancé, qui me parait humain, plutôt que d'un personnage qui réussit tout ou presque ...
Rien que son entraînement à l'escrime ! Au bout de six mois, il se débrouille teeellement bien. Le pire, c'est quand j'ai lu l'une des paroles de Murtagh « Tu es prodigieux ! J'ai travaillé l'escrime toute ma vie et je n'avais jamais rencontré un adversaire aussi redoutable ! Tu pourrais être le maître d'armes du roi si tu le voulais ! »... Imaginez mon expression. Cela devait être un mélange d'hilarité, d'incrédulité et de « WTF » (Je sais, ce n'est pas joliment dit, mais ça reflète bien la situation). Je répète : Il. S'est. Entraîné. Un. An. Et. Il. Est. Prodigieux. Futur maître d'armes du roi ? Rien que ça... ? Ouais, mettons de côté tous les vétérans de côté... Je sais ce certains se disent « Oui mais c'était juste une remarque ». D'accord, je peux le concevoir. Mais alors expliquez moi : Murtagh a passé toute sa vie à s'entraîner à l'escrime et il est à force égale avec Eragon qui s'est entraîné quoi... un an ? Sérieusement ? Ça me dépasse. Je trouve ça totalement irréaliste et stupide. Il est déjà hyper doué en magie, hyper important, et il fallait en plus qu'il soit un prodige aux épées ? Bah oui, ça n'aurait pas été drôle sinon... (en plus, il bat Bjorn. Je reconnais qu'il n'est plus tout jeune, mais bon... Après quelques mois... ?) Et Saphira qui dit à Eragon « Tu sais très bien que Murtagh et toi vous n'avez pas d'égal à l'épée »... Bon, je vais mettre ça sur le compte que Saphira n'a pas beaucoup vu d'escrimeurs dans sa vie.
En fait, je crois que mon principal problème dans ce livre c'est le personnage principal. Pour ma part, rien qu'avec les points énoncés ci-dessus, ce n'était pas très bien parti. Même pas du tout. Autant avouer tout de suite que cela ne s'arrange pas par la suite... Vous avez remarqué cette manie aussi, de faire en sorte que tous les personnages principaux soient tout gentil tout mignon ? Il y a quelques exceptions (heureusement), mais la plupart du temps, c'est ça. Eragon ne fait pas exception. Monsieur ne veut pas tuer parce que c'est mal. Ce n'est pas grave si les personnes concernées sont des créatures abominables qui les tueraient sans hésitation... Non, c'est mal, vous comprenez ? Ça m'agace, mais ça m'agace. Dans ce genre de contexte, c'est la survie ! Je reconnais que c'est légitime d'avoir des états d'âme, évidemment, c'est tout à fait normal. Mais à un moment donné, on doit savoir prendre des décisions difficiles, si on veut survivre, surtout dans un contexte comme ça (où on est pourchassés par des créatures qui veulent vous tuer, alors qu'on poursuit une quête, par exemple). Dans ce genre d'histoire, c'est ce qu'on attend. J'ai trouvé Eragon mollasson. Une scène m'a particulièrement hérissé, mais je ne peux pas vraiment expliquer ici, pour la simple et bonne raison que ça vous dévoilerait une part de l'intrigue.
En ce qui concerne le duel entre Arya et Eragon... Ils combattaient équitablement, à un moment. En vrai, j'avais plutôt tendance à penser qu'ils avaient échangé quelques coups et qu'elle l'aurait désarmé sans cérémonie. C'est une elfe. Cela aurait été logique. Mais non, encore une fois. En parlant d'Arya... Le fait qu'il réussisse à remarquer sa beauté à travers toutes ses blessures m'a laissé coite. On a décrit son corps comme profondément marquée et il arrive à penser à ça. Ma foi. La beauté intérieure, peut-être (C'est pas drôle je sais, mais je pense que vous avez compris que ça m'agaçait).
Pis qu'est-ce que c'était long ! Je voyais vraiment pas les pages défiler, à chaque fois je regardais ce que j'avais parcouru, je me disais « C'est tout ? ». Au bout d'un moment, je le reconnais, j'avais hâte de le terminer pour en commencer un autre. Qui plus est, il n'y avait aucune action. Ou alors quelques attaques par ci par là, mais rien d'intéressant et qui se ressemblaient assez en plus de cela. D'autant plus que dans la majorité du récit, ils ne faisaient que marcher...
Ce ne sont que des exemples, mais ce sont ceux qui me reviennent en mémoire. Le schéma est plus que basique, donc on ne peut pas vraiment espérer de l'originalité ici. On retrouve beaucoup de codes liés au genre. Le seul point que j'ai vraiment apprécié, c'est la présence des dragons.
Conclusion : Je sais que les points négatifs ont tendance à l'emporter dans ma chronique, cependant, je ne déteste pas ce bouquin. Il y a quand même quelques petits points positifs et je comprend pourquoi d'autres lecteurs l'ont apprécié. Je ne regrette pas de l'avoir lu. Pour moi, il fallait que je le lise, par curiosité. Après, oui, je ne le recommanderais pas spécialement.
J'ai toujours tendance à lire les commentaires négatifs, je ne saurais dire pourquoi. Parce que je préfère savoir à quoi m'attendre afin qu'il n'y ait aucune déception, sans doute. Et seulement ensuite, j'enchaîne sur les commentaires plus valorisants. Mon avis ne se range dans aucune de ces deux catégories : Je n'ai ni détesté ce livre, ni adoré. Mais pour être honnête, je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture et j'ai beaucoup de choses à en dire.
Je vais commencer par les points positifs, qui... se révèlent être bien plus courts que les négatifs. Honnêtement, j'ai fait plus attention aux choses qui me chiffonnaient. En premier lieu, je vais parler de l'écriture. J'ai eu l'occasion de lire l'avis d'autres lecteurs, qui arguaient que l'auteur écrivait mal. Excusez moi, mais pour moi "écrire mal", ce n'est pas ça. Je ne vais pas dire qu'il écrit merveilleusement bien non plus, mais c'est plutôt correct. Attendez, il a commencé ce livre dans son adolescence et l'a fait édité très jeune. Il ne fallait pas s'attendre à ce que son écriture soit "mature". Je connais des auteurs qui, à mes yeux, écrivent mal mais parce que cela déborde de grossièretés, de répétitions, de comparaisons bancales, sans aucune élégance, ou des mots qui n'existent pas, avec des ponctuations qui sont hors normes. Ici, il n'y a rien de tout ça. Alors non. Désolée, mais Paolini n'écrit PAS mal pour moi. Ceci réglé, passons aux côtés négatifs. Je comprend pourquoi certains lecteurs ont apprécié cette histoire. D'autant plus que certains l'ont lu jeune, ce qui rend ce livre plutôt sentimental pour ces personnes-là. Ne faisant pas partie de cette catégorie, il est vrai que certains éléments m'ont sauté aux yeux. Ces derniers se sont révélés trop nombreux pour que je puisse apprécier sereinement ma lecture.
Je sais très bien que beaucoup, beaucoup d'auteurs ont tendance à « perfectionner toujours plus » leurs personnages. Surtout en ce qui concerne les personnages principaux. Et bien, on retrouve ce procédé ici. A mes yeux, c'est flagrant... (Capacités magiques, capacité d'entrer dans l'esprit des chevaux, efficacité dès le premier coup, prénom d'un personnage mythique, dragonnier, aucun autre n'avait eu recours à autant de puissance à la première utilisation de magie...). C'est beaucoup accentué et ça m'a vraiment dérangée. Pas qu'ici, évidemment, dans les livres en général, mais je dois avouer qu'Eragon possède trop de qualités. Ce n'est juste pas crédible et, surtout, horriblement agaçant. Je préfère suivre les aventures d'un héros nuancé, qui me parait humain, plutôt que d'un personnage qui réussit tout ou presque ...
Rien que son entraînement à l'escrime ! Au bout de six mois, il se débrouille teeellement bien. Le pire, c'est quand j'ai lu l'une des paroles de Murtagh « Tu es prodigieux ! J'ai travaillé l'escrime toute ma vie et je n'avais jamais rencontré un adversaire aussi redoutable ! Tu pourrais être le maître d'armes du roi si tu le voulais ! »... Imaginez mon expression. Cela devait être un mélange d'hilarité, d'incrédulité et de « WTF » (Je sais, ce n'est pas joliment dit, mais ça reflète bien la situation). Je répète : Il. S'est. Entraîné. Un. An. Et. Il. Est. Prodigieux. Futur maître d'armes du roi ? Rien que ça... ? Ouais, mettons de côté tous les vétérans de côté... Je sais ce certains se disent « Oui mais c'était juste une remarque ». D'accord, je peux le concevoir. Mais alors expliquez moi : Murtagh a passé toute sa vie à s'entraîner à l'escrime et il est à force égale avec Eragon qui s'est entraîné quoi... un an ? Sérieusement ? Ça me dépasse. Je trouve ça totalement irréaliste et stupide. Il est déjà hyper doué en magie, hyper important, et il fallait en plus qu'il soit un prodige aux épées ? Bah oui, ça n'aurait pas été drôle sinon... (en plus, il bat Bjorn. Je reconnais qu'il n'est plus tout jeune, mais bon... Après quelques mois... ?) Et Saphira qui dit à Eragon « Tu sais très bien que Murtagh et toi vous n'avez pas d'égal à l'épée »... Bon, je vais mettre ça sur le compte que Saphira n'a pas beaucoup vu d'escrimeurs dans sa vie.
En fait, je crois que mon principal problème dans ce livre c'est le personnage principal. Pour ma part, rien qu'avec les points énoncés ci-dessus, ce n'était pas très bien parti. Même pas du tout. Autant avouer tout de suite que cela ne s'arrange pas par la suite... Vous avez remarqué cette manie aussi, de faire en sorte que tous les personnages principaux soient tout gentil tout mignon ? Il y a quelques exceptions (heureusement), mais la plupart du temps, c'est ça. Eragon ne fait pas exception. Monsieur ne veut pas tuer parce que c'est mal. Ce n'est pas grave si les personnes concernées sont des créatures abominables qui les tueraient sans hésitation... Non, c'est mal, vous comprenez ? Ça m'agace, mais ça m'agace. Dans ce genre de contexte, c'est la survie ! Je reconnais que c'est légitime d'avoir des états d'âme, évidemment, c'est tout à fait normal. Mais à un moment donné, on doit savoir prendre des décisions difficiles, si on veut survivre, surtout dans un contexte comme ça (où on est pourchassés par des créatures qui veulent vous tuer, alors qu'on poursuit une quête, par exemple). Dans ce genre d'histoire, c'est ce qu'on attend. J'ai trouvé Eragon mollasson. Une scène m'a particulièrement hérissé, mais je ne peux pas vraiment expliquer ici, pour la simple et bonne raison que ça vous dévoilerait une part de l'intrigue.
En ce qui concerne le duel entre Arya et Eragon... Ils combattaient équitablement, à un moment. En vrai, j'avais plutôt tendance à penser qu'ils avaient échangé quelques coups et qu'elle l'aurait désarmé sans cérémonie. C'est une elfe. Cela aurait été logique. Mais non, encore une fois. En parlant d'Arya... Le fait qu'il réussisse à remarquer sa beauté à travers toutes ses blessures m'a laissé coite. On a décrit son corps comme profondément marquée et il arrive à penser à ça. Ma foi. La beauté intérieure, peut-être (C'est pas drôle je sais, mais je pense que vous avez compris que ça m'agaçait).
Pis qu'est-ce que c'était long ! Je voyais vraiment pas les pages défiler, à chaque fois je regardais ce que j'avais parcouru, je me disais « C'est tout ? ». Au bout d'un moment, je le reconnais, j'avais hâte de le terminer pour en commencer un autre. Qui plus est, il n'y avait aucune action. Ou alors quelques attaques par ci par là, mais rien d'intéressant et qui se ressemblaient assez en plus de cela. D'autant plus que dans la majorité du récit, ils ne faisaient que marcher...
Ce ne sont que des exemples, mais ce sont ceux qui me reviennent en mémoire. Le schéma est plus que basique, donc on ne peut pas vraiment espérer de l'originalité ici. On retrouve beaucoup de codes liés au genre. Le seul point que j'ai vraiment apprécié, c'est la présence des dragons.
Conclusion : Je sais que les points négatifs ont tendance à l'emporter dans ma chronique, cependant, je ne déteste pas ce bouquin. Il y a quand même quelques petits points positifs et je comprend pourquoi d'autres lecteurs l'ont apprécié. Je ne regrette pas de l'avoir lu. Pour moi, il fallait que je le lise, par curiosité. Après, oui, je ne le recommanderais pas spécialement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire