MENU

lundi 6 février 2017

Je veux vivre

Auteur : Jenny Downham.  
Editions : Plon (Jeunesse).
Parution : 2008.
Genre : Jeunesse drame.
Nombre de pages : 393 pages.
Prix : 17,30 euros.


Résumé : Tessa vient d'avoir seize ans et se sait condamnée.
Dans quelques semaines, elle mourra d'une leucémie. Partagée entre la révolte et l'angoisse, l'injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris les transgressions, la célébrité... Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre !

Avis : Contrairement à certains, je ne trouve pas la réaction de Tessa illogique. Au contraire, c'est parfaitement normal, c'est même prouvé. Elle a appris qu'elle allait mourir bientôt, trop tôt plutôt, et qu'elle n'aurait jamais l'occasion de mener sa vie comme elle le voulait. Ce sentiment est accentué par une colère sourde. Tessa est en colère contre son sort, et qu'est-ce qu'elle fait pour l'évacuer ? Elle l'impose aux autres, tout en étant injuste et parfois cruelle (je pense à son père). Bien sûr qu'elle lui en est reconnaissante (enfin, je crois pas l'avoir vu le remercier mais bon, bref, dans son inconscient, c'est là), mais ne le montre pas, totalement aveuglée par sa colère. Elle en veut à la Terre entière, je trouve ça légitime. Du moins compréhensible. Personnellement, si j'apprenais que j'allais mourir, j'en voudrais à tout le monde, même inconsciemment. Pour ce qui est de sa liste, encore une fois, je ne suis pas surprise. C'est une adolescente, ne l'oublions pas. Elle n'est pas mature et, étant donné que c'est une "condamnée", disons, elle veut expérimenter ce qu'elle n'a pas fait. Encore une fois, je trouve ça ... normal, prévisible. Et je suis déroutée de voir le nombre de gens que ça étonne. De toute manière, chacun son avis.

Pour en revenir à l'histoire... J'ai trouvé certains passages longuets et l'histoire d'amour un peu simpliste, mais pas désagréable. Tessa en avait bien besoin, malgré tout. Sans Adam, ça aurait été plus catastrophique encore. Sa mère... Disons que j'ai assez d'expérience pour ne pas l'aimer, mais pas la détester non plus. Ce sont des êtres humains après tout. Par contre, j'ai adoré son petit frère, absolument adorable, surtout au moment de la fin... ARG. Et son père aussi, tout simplement génial. Il en a vécu, lui aussi... Mais sa meilleure amie, omg, dès le début je ne l'ai pas aimée. Insupportable, la fille. Elle me rappelle quelqu'un en plus, ça n'aide pas.

Globalement : J'ai trouvé certains passages un peu longuets, des réactions peut-être un peu trop excessives de la part de Tessa par moment. Je n'ai pas énormément apprécié ce livre, mais... ça se lit. C'est triste, comme livre, on le sait depuis le début. Et la fin, oh la fin... J'ai été émue aux larmes par contre. Je suis peut-être émotive, mais ce n'est pas rien d'arriver à faire pleurer son lecteur. Pour ça, bravo. Suis-je la seule à avoir noté la ressemblance frappante avec La fille qui ne croyait pas aux miracles ? Le même schéma : La fille fait une liste, se tape un garçon qui en a rien à foutre d'elle, rencontre un autre garçon, et... bah, meurt. Ca m'a fait tilt dès le début.*

Je ne sais pas si je dois le conseiller. Ce n'est pas une lecture indispensable, mais ce n'est pas désagréable non plus. Néanmoins je vous invite à vous faire votre propre avis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire