Editions : Grasset.
Parution : 2016.
Genre : Contemporain.
Nombre de pages : 224 pages.
Synopsis : En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…
J'ai
bien apprécié le narrateur ; on s'attache facilement à ce
petit garçon intelligent, sensible, qui fait face à une période
trouble au sein de son pays. En parlant de ça, j'ai été totalement
dépaysée par l'ambiance du roman. Il est totalement vrai qu'en
lisant, on voyage littéralement, on découvre de nouvelles contrées,
des périodes différentes. C'est l'effet que m'a fait Petit Pays.
Néanmoins, on prend conscience assez vite de la situation de guerre
civile qui se profile. L'auteur aborde ainsi plusieurs thèmes
vastes, comme la mort, la vie, l'amitié et tant d'autres. J'ai eu la
sensation de me retrouver avec les personnages. Le moindre qu'on
puisse dire, c'est qu'il m'a vraiment pris aux tripes. Il m'a
touchée jusqu'au plus profond de moi, certains événements me
paraissaient si réels que je croyais les voir de mes propres yeux.
J'ai été horrifiée et indignée en découvrant ce qui se passait.
A certains passages, j'ai eu la gorge nouée. Je ne peux pas en dire
davantage, mais c'était parfois dur de continuer. Pourtant, on ne
peut pas s'en empêcher : on veut aller jusqu'au bout.
Cette
lecture va probablement vous remuer au plus profond de vous, vous
déranger, vous attrister, vous indigner, mais vous allez apprécier
malgré tout. Ainsi, je ne peux que vous la conseiller.
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