Editions : Lumen.
Parution : 2014 et 2015.
Genre : Jeunesse Science-Fiction.
Nombre de pages : 816 pages.
Synopsis : Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo… Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d’où ils viennent mais une chose est sûre : la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. À l’abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper… mais pour combien de temps ?
Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu’elles survivent en autarcie, quand d’autres survivants commencent à se manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé… mais il ne fait que commencer !
Avis : Je
n'ai guère eu l'occasion de lire beaucoup de livres sur les zombies.
J'ai été attirée par cette duologie en entendant de bonnes
critiques par-ci par-là et quand l'opportunité de la découvrir
s'est présentée, je l'ai saisie. Je ne regrette pas ma découverte.
Si ce n'est pas un coup de cœur, j'ai tout de même apprécié ma
lecture.
On découvre le personnage d'Amy qui s'est adaptée à
ce nouveau monde. Elle a donc dû développer des capacités et
connaissances dont elle n'aurait nul besoin si le monde n'était pas
tel qu'il était. Peut-être même un peu trop : je me demandais
par exemple, comment pouvait-elle savoir comment vider un lapin ?
Je n'ai pas eu de réponse à cette question. Il s'agit du seul point
qui m'a rendue perplexe. En dehors de ça, j'ai bien apprécié le
personnage d'Amy, sa détermination et sa force. On ne peut
qu'admirer son courage ; elle survit dans un monde complètement
bouleversé, elle a beaucoup perdu mais garde la tête hors de l'eau.
On voit alors ce qu'on est capable de faire pour survivre, en se
découvrant des capacités, des limites qu'on ne soupçonnait pas.
J'ai toujours apprécié cet aspect des dystopies.
Je
me suis moins attachée aux autres personnages, qui m'ont globalement
laissée indifférente – hormis Jacks. Il y a un point sur lequel
je souhaite revenir : la représentation de l'amour dans cette
duologie. Trop souvent, dans la littérature, on constate que les
personnages font la rencontre d'une seule personne, qui se révélera
être « la bonne personne ». Or, dans la réalité, ce
n'est pas aussi simple : et j'ai beaucoup apprécié ce que
montre l'autrice. Certes, on peut aimer quelqu'un, mais nos
sentiments peuvent se tarir et on peut être amené à aimer
quelqu'un d'autre par la suite. Rien que pour ce point, j'applaudis
l'autrice.
En
général, les livres traitant des zombies se révèlent assez
répétitifs dans la raison du virus. Ici, j'ai été relativement
satisfaite des explications données. La quête d'Amy m'intéressait
(même si j'ai préféré l'ambiance et l'histoire du deuxième tome,
grâce à Fort Black), j'étais curieuse de connaître les tenants et
aboutissants de l'affaire, voir jusqu'où l'autrice allait nous mener
… Je dois avouer que la fin m'a laissée perplexe. Il manque
quelque chose, à mon sens : on veut en savoir plus. Tout s'est
précipité trop vite sans qu'on ait les réponses qu'on veut. Ce qui
fait qu'on termine cette duologie avec une sensation amère... C'est
dommage.
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