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lundi 17 juillet 2017

La duologie d'In the After

Auteur : Demetria Lunetta.  
Editions : Lumen.
Parution : 2014 et 2015.

Genre : Jeunesse Science-Fiction.
Nombre de pages : 816 pages.



Synopsis : Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo… Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d’où ils viennent mais une chose est sûre : la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. À l’abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper… mais pour combien de temps ?

Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu’elles survivent en autarcie, quand d’autres survivants commencent à se manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé… mais il ne fait que commencer !

Avis :  Je n'ai guère eu l'occasion de lire beaucoup de livres sur les zombies. J'ai été attirée par cette duologie en entendant de bonnes critiques par-ci par-là et quand l'opportunité de la découvrir s'est présentée, je l'ai saisie. Je ne regrette pas ma découverte. Si ce n'est pas un coup de cœur, j'ai tout de même apprécié ma lecture.

On découvre le personnage d'Amy qui s'est adaptée à ce nouveau monde. Elle a donc dû développer des capacités et connaissances dont elle n'aurait nul besoin si le monde n'était pas tel qu'il était. Peut-être même un peu trop : je me demandais par exemple, comment pouvait-elle savoir comment vider un lapin ? Je n'ai pas eu de réponse à cette question. Il s'agit du seul point qui m'a rendue perplexe. En dehors de ça, j'ai bien apprécié le personnage d'Amy, sa détermination et sa force. On ne peut qu'admirer son courage ; elle survit dans un monde complètement bouleversé, elle a beaucoup perdu mais garde la tête hors de l'eau. On voit alors ce qu'on est capable de faire pour survivre, en se découvrant des capacités, des limites qu'on ne soupçonnait pas. J'ai toujours apprécié cet aspect des dystopies.


Je me suis moins attachée aux autres personnages, qui m'ont globalement laissée indifférente – hormis Jacks. Il y a un point sur lequel je souhaite revenir : la représentation de l'amour dans cette duologie. Trop souvent, dans la littérature, on constate que les personnages font la rencontre d'une seule personne, qui se révélera être « la bonne personne ». Or, dans la réalité, ce n'est pas aussi simple : et j'ai beaucoup apprécié ce que montre l'autrice. Certes, on peut aimer quelqu'un, mais nos sentiments peuvent se tarir et on peut être amené à aimer quelqu'un d'autre par la suite. Rien que pour ce point, j'applaudis l'autrice.

En général, les livres traitant des zombies se révèlent assez répétitifs dans la raison du virus. Ici, j'ai été relativement satisfaite des explications données. La quête d'Amy m'intéressait (même si j'ai préféré l'ambiance et l'histoire du deuxième tome, grâce à Fort Black), j'étais curieuse de connaître les tenants et aboutissants de l'affaire, voir jusqu'où l'autrice allait nous mener … Je dois avouer que la fin m'a laissée perplexe. Il manque quelque chose, à mon sens : on veut en savoir plus. Tout s'est précipité trop vite sans qu'on ait les réponses qu'on veut. Ce qui fait qu'on termine cette duologie avec une sensation amère... C'est dommage.

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