Auteur : Lia Habel.
Editions : France Loisirs.
Parution : 2013.
Genre : Science-Fiction (Steampunk).
Nombre de pages : 791 pages.
Synopsis : New Victoria : une civilisation high tech obéissant aux codes et aux modes de l’ère victorienne, dont les frontières sont menacées par des rebelles curieusement difficiles à tuer. Bien loin des combats armés, Nora, jeune aristocrate en crinoline, a un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Faire honneur à la mémoire de son père, l’éminent docteur Dearly. Rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l’a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d’une faction rebelle. Et pourtant elle devra surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants… comme les morts.
J'ai directement été plongée dans le roman ; tant et si bien que j'avais du mal à décrocher des pages pour revenir à la vie normale. Il s'agit de la première œuvre de steampunk que je lis et je ne suis pas déçue du voyage. J'ai beaucoup apprécié l'atmosphère et l'univers décrit, j'étais toujours curieuse d'en apprendre davantage. Je regrette l'absence d'existence d'un tome trois, qui aurait pu encore approfondir cet univers. J'étais intriguée à l'idée de mélanger les zombies à un monde steampunk : pari réussi. Je n'ai jamais été une adepte des livres sur les zombies, pourtant, j'ai accroché sans difficulté à l'histoire. On est loin du stéréotype du zombie sans cervelle : il y en a, mais tout s'explique et devient plus cohérent. Dans le tome deux, on en apprend davantage sur la cohabitation entre zombie et humains et j'ai trouvé ça particulièrement intéressant.
Au-delà de ça, je suis même parvenue à adhérer à l'histoire d'amour entre nos deux personnages principaux. J'ai beaucoup apprécié ces derniers, aucun point de vue était moins intéressant qu'un autre. Justement, j'étais enthousiasmée par cet aspect-là : de connaître les deux points de vue. Pour certaines histoires, le rythme s’essouffle en raison de nos préférences personnelles. Heureusement pour moi, je n'avais pas de préférence, si bien que j'étais toute aussi intéressée par les chapitres de l'héroïne ou les autres. En plus de ça, leurs dialogues sont un plaisir à suivre.
Je n'ai pas trouvé la fin particulièrement bâclée. D'ordinaire, j’exècre les fins ouvertes. Or, surprise : ce ne fut pas le cas ici. Le lecteur est libre d'imaginer ce qu'il souhaite. On regrette cette suite qui ne verra jamais le jour mais on peut se contenter de cette fin.
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