Editions : Magic Mirror (Forgotten).
Parution : 2017.
Genre : Conte.
Nombre de pages : 244 pages.
Synopsis : Orphelines d'un passé dont elles n'ont aucun souvenir, Sirona et sa jeune sœur Eloane sont aussi différentes qu'inséparables.
Quand leur tutrice, Iphigénie Whitecombe, fiance l'aînée à un inconnu, leur avenir sombre dans l'incertitude... Pour échapper au mariage qui l'effraie et à la colère dévastatrice de Mme Whitecombe, Sirona prend la fuite.
Au cœur d'une fôret obscure et de sa propre tourmente, elle se fait toutefois une promesse : celle de revenir chercher sa sœur.
Quitte à affronter l'ours qui rôde dans son sillage.
Quitte à suivre les ronces blanches et les roses rouges.
Quitte à croire en la magie.
Mais c'est sans compter sur l'énigmatique pianiste qui compse une toile de mélodies enivrantes, dans son château où la nuit est synonyme de toujours...
La musique, le désir de vengeance, l'amour véritable comme l'attirance malsaine tissent les fils rouges et blancs qui se croisent et se nouent jusqu'à la fin de ce récit enchanteur, inspiré par le conte des frères Grimm : Blanche-Neige et Rose-Rouge.
Avis : J'étais plus que curieuse de découvrir le premier livre publié de la toute jeune maison d'édition Magic Mirror. Je ne regrette pas mon acquisition ; je pense surveiller leurs nouvelles parutions de près.
Je suis toujours aussi séduite par la couverture qui retranscrit merveilleusement l'ambiance de l'histoire : douce, poétique et sombre à la fois. J'ai également apprécié la pagination en forme de miroir, symbole typique de la maison d'édition. Une touche personnelle qui est plus qu'appréciable. Je ne connaissais pas du tout le conte d'origine, ce qui fait que j'ai pu apprécier cette histoire avec des yeux « neufs ». Je pensais qu'on allait suivre Eloane, or ce n'est pas le cas et j'en suis ravie. On a toujours tendance à préférer la sœur plus gaie, plus joyeuse. Au contraire, j'étais intriguée par le personnage de Sirona et j'étais contente de suivre l'histoire à ses côtés.
De manière générale, le premier point sur lequel je devrais revenir est la plume de l'autrice. Je l'ai beaucoup appréciée, elle dégageait une telle poésie et maniait les mots à la perfection. Si bien que j'avais l'impression que chaque mot se trouvait à sa juste place. Sa plume est telle que j'ai été transportée dans son histoire avec facilité. J'ai été enchantée de découvrir qu'à la fin du livre, on pouvait trouver le conte originel. J'ai apprécié l'initiative, ce qui m'a permis de découvrir un conte dont j'ignorais l'existence.
Outre l'univers merveilleux et la plume poétique de l'auteur, les personnages m'ont marquée. Que ce soit Sirona et son tempérament, le Pianiste qui était à la fois intriguant et effrayant, la mystérieuse Mme Whitecombe, … Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je n'ai pas eu d'attachement particulier pour l'ours, alors que j'ai adoré le personnage du Pianiste. Il dégageait quelque chose qui faisait que j'avais envie de creuser en profondeur et ce qu'on trouve est fabuleux. J'ai adoré chacune de ses apparitions. A ce propos, j'ai préféré le temps où Sirona se trouvait au château. L'ambiance avait beau être angoissante, j'ai trouvé ça passionnant à suivre.
Pour conclure, je dirais que la première parution de Magic Mirror est une réussite. La conclusion est réussie, malgré un « happy ending » trop mielleux à mon sens. On en devient que plus curieux sur leurs prochaines parutions et je ne fais pas exception.
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