Auteur : Elise Broach.
Editions : Du rouergue (doAdo Noir).
Parution : 2013.
Genre : Jeunesse.
Nombre de pages : 316 pages.
Synopsis : "Ils sont trois ados sur la route des vacances. Lucy est à l'arrière, pendant que son frère aîné Jamie conduit, flanqué de son inséparable copain, Kit, un type mignon mais insupportable. La route est longue jusqu'à Phoenix et, alors qu'ils traversent une zone désertique du Nouveau-Mexique, un orage violent éclate, en début de nuit. Visibilité zéro. C'est alors que leur voiture heurte quelque chose. En un instant, leurs vies basculent... Coincés au milieu de nulle part, Lucy et les deux garçons vont perdre une part de leur innocence, mais aussi se découvrir eux-mêmes, pour le meilleur."
Avis : Je ne m'attendais pas à grand chose. A rien, en vérité. Toutefois, il m'a été prêté par une amie en cours et il a eu le mérite de me distraire pendant une partie de l'après-midi et de la soirée. L'histoire se met en place très rapidement. On découvre les trois personnages principaux, leurs liens, les relations qu'ils ont avec les autres. Puis vient le bouleversement. Celui-ci survient plutôt vite dans l'histoire. A partir de-là, c'est terminé : on veut savoir ce qui s'est passé. On doute. Sont-ils vraiment innocents ? Est-ce qu'il est question d'une histoire plus complexe qu'il n'y paraît ? Ou s'agit-il seulement d'un accident tragique ? On obtient la réponse rapidement, surtout en raison de la fluidité du texte. Le style de l'autrice est simple et efficace, suffisant pour nous entraîner dans son histoire et nous donner envie de poursuivre. La relation qui se tisse entre deux des personnages principaux nous intéresse. Je pensais que cela ne vaudrait pas mieux que toutes les autres relations qui existent dans la littérature avec ce type de schéma. Je dois le reconnaître, l'auteur m'a coupée l'herbe sous le pied : j'ai vraiment été surprise par le sort qui leur a été réservé. L'autrice ne cède pas à la facilité ni aux illusions, ce que j'ai apprécié. Pourtant, j'appréciais beaucoup la relation en question. J'ai trouvé qu'il y avait une certaine alchimie entre les deux personnages alors qu'au final, l'histoire est courte.
Les personnages restent en surface, l'intrigue se clôt plus vite qu'on ne l'aurait pensé. Malgré tout, cela suffit. L'autrice a également ce mérite : beaucoup d'auteurs ont la fâcheuse tendance à poursuivre leurs œuvres au-delà du raisonnable. Ici, j'ai trouvé ça justifié. Le nombre de page suffisait amplement. Certes, La fille mirage ne me restera pas en mémoire longtemps. Cependant, il m'a fait passer un moment relativement agréable de lecture.
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