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mardi 12 octobre 2021

Darius le Grand ne va pas bien


Auteur·ice :
 Adib Khorram.

Edition : Akata (Young Novel).

Parution : 2021.

Genre : Contemporain jeunesse.

Nombre de pages : 316 pages.

Radar à diversité : personnage principal américano-iranien dépressif, queer et gros, personnages secondaires iraniens, personnage secondaire iranien queer.

Avertissement de contenu : grossophobie, racisme, deuil, maladie, dépression, harcèlement, islamophobie

Synopsis : Darius Kellner parle mieux le klingon que le farsi. Et comme si sa vie sociale proche du néant n’était pas assez compliquée à gérer, il jongle tant bien que mal entre sa propre dépression et les critiques incessantes de son père. Mais quand ses parents lui annoncent un voyage en Iran, son quotidien bascule... Là-bas, il apprend à connaître son grand-père souffrant, sa grand-mère aimante et le reste de sa famille maternelle. Mais surtout, il rencontre Sohrab, le garçon qui va bouleverser sa vie. Avec lui, il apprend que des meilleurs amis n’ont pas à parler pour se comprendre. Sohrab l’appelle "Darioush" – la version perse de son prénom – et pour la première fois, Darius se sent accepté et lui-même.

Avis : “It’s okay not to be okay” est clairement la citation que je retiens de ce roman. Une phrase simple mais qui résonne si fortement dans nos coeurs de lecteurs et de lectrices. Je dois remercier Netgalley et les éditions Akata pour cette lecture en avant-première.

C’est un titre dont j’ai longuement entendu parler par des personnes que je suis sur les réseaux sociaux. Je savais que ça allait traiter de sujets délicats (dépression, deuil, racisme, grossophobie, islamophobie, harcèlement, …). J’ai eu très peu d’occasion de lire des ouvrages traitant de maladie mentale et je suis contente que Darius le Grand ne va pas bien soit disponible pour les lecteurs et lectrices francophone. On manque cruellement de livres destinés aux adolescents qui parlent de maladie mentale, mais aussi avec des personnages d’origines iraniennes. Cette nouvelle collection Young Novel marque déjà le paysage éditorial français avec des belles parutions qui mettent en avant la diversité et des sujets importants. J’étais plus qu’heureuse d’avoir l’opportunité de lire Darius Le Grand ne va pas bien et j’ai vraiment apprécié ma lecture.

Alors que Darius tente de gérer tant bien que mal sa vie sociale compliquée, sa propre dépression et sa relation tumultueuse avec son père, ses parents lui annoncent un voyage imminent en Iran pour voir son grand-père souffrant d’une tumeur. Il apprend à connaître sa famille maternelle qu’il n’a jamais rencontrée, notamment son grand-père et sa grand-mère. C’est à ce moment qu’il rencontre Sohrah, un garçon qui va bouleverser son petit monde : pour la première fois, Darius se sent accepté et lui-même.

J’ai été touchée par le personnage de Darius. Au fil des pages, je me suis attachée à son personnage et je lui souhaitais le meilleur. Je vivais ses émotions avec lui, j’ai eu de la peine comme lui, j’étais heureuse en même temps que lui … J’ai été touchée par sa passion pour les thés, par ses interrogations, ses sentiments. J’ai découvert l’Iran et sa culture à travers ses yeux. Je n’ai jamais rencontré les problèmes qu’il a dû affronter au cours de sa vie. Il m’a apporté beaucoup et je suis impatiente à l’idée de le retrouver dans une suite prochaine. Il a tellement évolué dans ce premier tome, je suis curieuse de le voir évoluer encore - mais aussi de voir évoluer sa relation avec Sohrab.

Il ne se passe pas énormément de choses, le récit se concentre davantage sur les personnages et les relations entre eux. Si au départ, j’étais surprise par le calme de l’histoire, je me suis rapidement habituée au rythme et j’ai été plongée dans le quotidien de Darius et de sa famille. J’ai hâte de les connaître davantage dans le prochain tome.

En résumé, Darius le Grand ne va pas bien est un roman des plus importants que je recommande chaleureusement. Attention à vous, lecteurs et lectrices, si vous êtes touché·e par l’un des sujets évoqués. J'espère que ce roman vous plaira autant que moi, si ce n'est davantage !

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