MENU

jeudi 4 novembre 2021

My dear f***ing prince


Auteur·ice :
 Casey McQuiston.

Edition : Lumen.

Parution : 2021.

Genre : Contemporain jeunesse.

Nombre de pages : 601 pages.

Radar à diversité : personnage principal mexicano-américain bisexuel, personnage principal gay, personnages secondaires non-hétéros.

Avertissement de contenu : racisme, homophobie, anxiété

Synopsis : Que se passerait-il si le fils de la présidente des États-Unis et le prince d'Angleterre devenaient... beaucoup plus que des amis ?

Quand sa mère a été élue présidente des États-Unis, Alex Claremont-Diaz s'est aussitôt retrouvé propulsé au rang de prince de la nation. Charismatique, intelligent, charmeur... son potentiel de séduction auprès des millennials est un atout majeur aux yeux de la Maison-Blanche. Seul problème : Alex est l'ennemi personnel du vrai prince, Henry – celui dont la grand-mère règne de l'autre côté de l'Atlantique. Et, quand la presse met la main sur la photo d'une altercation entre les deux jeunes gens, les relations anglo-américaines s'enveniment... en pleine campagne de la présidente pour sa réélection !

Chefs de famille et chefs d'État – assistés d'une armée de conseillers aux abois – échafaudent à la hâte un stratagème pour réparer cet incident diplomatique : les deux rivaux sont donc contraints de feindre la réconciliation à longueur de mises en scène sur les réseaux sociaux. Mais cette fausse amitié ne tarde pas à se faire plus problématique que tout ce qu'ils auraient pu imaginer. Un secret bien gardé qui, s'il était révélé à la face du monde, pourrait faire dérailler la campagne de la présidente et compromettre l'image soigneusement lisse de la famille royale...

Ils sont ennemis jurés depuis des années... Mais que se passerait-il si le fils de la présidente des États-Unis et le prince d'Angleterre devenaient tout à coup beaucoup plus que des amis ? Cauchemar d'attachés de presse, interrogations, parfois intimes, sur l'identité, la notoriété et l'ouverture d'esprit de l'opinion publique comme du système médiatique... ce roman à la fois brillant, subtil et incandescent vous donnera tout simplement envie de retomber amoureux.

Avis : Cela fait des années maintenant que j’entends parler de ce titre en des termes extrêmement élogieux. En même temps, une romance entre le fils de la Présidente des Etats-Unis et un prince d’Angleterre ? J’étais plus que curieuse de découvrir cette parution. C’est pourquoi, j’étais ravie lorsque Lumen a annoncé qu’ils allaient le traduire. J’ai attendu avec impatience de le découvrir et je remercie les éditions Lumen et Netgalley pour cette découverte ! C’est un livre qui pourra plaire à beaucoup de monde, même si le charme n’a pas opéré avec moi (et j’en suis la première déçue). 

Je m’attendais à une alternance des points de vue entre Alex, le fils de la présidente, et Henry, le prince. Toutefois la narration se concentre du point de vue du jeune garçon américain. Ce point ne m’a pas particulièrement gêné dans la mesure où Alex a une personnalité intéressante. J’ai découvert son univers avec plaisir et j’ai fait la découverte de tout son entourage. Les personnages sont intéressants et diversifiés. J’étais heureuse de lire un récit avec des personnages qui ne soient pas hétéros, que ce soit les personnages principaux ou les personnages secondaires. Plus encore, j’étais ravie de retrouver un personnage principal bisexuel. C’est le genre de représentation que j’aurais voulu avoir adolescente et je suis contente que les jeunes d’aujourd’hui puissent retrouver des titres avec de la diversité. J’aime beaucoup lire des romances, mais avec des personnages qui ne sont pas hétéros, c’est encore mieux (ça change) ! Par ailleurs, l’histoire ne repose pas seulement sur une romance feel-good, mais aussi sur un contexte politique développé. L’univers change de ce qu’on a l’habitude de voir et c’est appréciable. C’est une caractéristique qui peut plaire aux lecteurs.

De plus, le style d’écriture de Casey McQuiston est assez fluide. Lorsqu’on est plongé dans l’histoire, on avance aisément. Malheureusement, je dois avouer que je n’étais pas immergée dans le récit, notamment à cause des personnages. Ne vous méprenez pas : ils sont intéressants et plaisants à suivre … si on s’attache à eux. Malheureusement, ça n’a pas été mon cas. Je n’ai pas réussi à m’attacher à eux et j’en suis la première frustrée. Et lorsqu'on n'adhère pas aux personnages, il est difficile de garder un intérêt pour l’histoire. Je pense que j’en ai entendu tellement de bien que mes attentes étaient trop hautes. Peut-être que ce n’était pas le bon moment pour moi. Je l’ignore. Je dois aussi reconnaître que le rythme de la narration n’a pas aidé. Les chapitres sont très longs et les longueurs sont présentes. Je pense que ce point a également joué sur mon impression de lecture. J’avais l’impression de ne pas avancer. Toutefois, je pense que ça n’aurait pas eu d’incidence si j’avais été emportée par l’histoire et les personnages.

Même si je n’ai pas été conquise, je vous invite chaleureusement à découvrir cette histoire par vous-même. Tous les ingrédients sont réunis pour proposer un agréable moment de lecture (des personnages hauts en couleur, de la diversité, des échanges sarcastiques et piquants à souhait, un contexte original, des réflexions intéressantes …). Si vous cherchez une romance qui vous fera passer un bon moment et qui soit un peu originale, lancez-vous dans My dear f***ing prince. Je serais très curieuse de découvrir d'autres œuvres de l'auteur·ice, notamment One Last Stop (Lumen, si vous le traduisez, vous pouvez compter déjà sur une lectrice !).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire