Edition : Calmann-Lévy.
Parution : 2022.
Genre : Contemporain adulte.
Nombre de pages : 377.
Synopsis : La jeune Nella Rogers travaille à New York dans une prestigieuse maison d’édition et semble destinée à une carrière prometteuse. Cependant, elle souffre du manque de diversité au travail ainsi que des micro-agressions qu’elle subit au quotidien. Elle se retrouve constamment tiraillée entre le désir d’exprimer ses véritables opinions et la nécessité de préserver son poste.
Son monde bascule le jour où Hazel est recrutée : elle a de longues dreadlocks sublimes, et revendique haut et fort sa culture afro-américaine. Elle incarne exactement le type de femme que Nella aimerait être. Ensemble, elles pourraient révolutionner le monde de la culture pour les générations à venir. Mais peu de temps l’arrivée de cette nouvelle collègue, Nella se sent observée et commence à recevoir des lettres de menaces…
Et si la venue d’une autre fille noire était finalement le début de son calvaire ?
Avis : Black Girl est un titre encensé par bon nombre de personnes depuis sa publication en français. J’étais très intriguée de découvrir ce roman qui traite de diversité dans le milieu de l’édition. Je remercie les éditions Calmann-Lévy pour cette lecture. Hélas, elle n’a pas comblé mes attentes.
On suit Nella, une jeune femme noire assistante d’édition, qui rêve de devenir une importante éditrice dans le milieu de l’édition où les professionnels noirs sont encore rares. Elle travaille aux éditions Wagner, l’un des plus gros groupes d’édition américains. L’histoire commence avec l’arrivée d’Hazel, une collègue noire, ce qui ravit l’héroïne parce qu’elle ne sera plus la seule personne racisée dans le bureau où elle travaille. Malheureusement pour elle, tout ne se déroule pas comme prévu et Nella reçoit d’étranges messages qui l’invitent à partir de Wagner …
Pendant la première partie du roman, mon impression était en demi-teinte. Si j’appréciais les éléments liés à l’édition et au manque de diversité dans le milieu (que ce soit au niveau des auteurs, des professionnels de l’édition, …), ainsi que la retranscription du racisme latent de l’édition, j’étais peu impliquée dans l’histoire. Il m’a fallu un moment avant d’entrer dans l’histoire et d’avoir envie de tourner frénétiquement les pages. Si j’étais intéressée par ce qui se passait, je n’étais pas attachée au personnage de Nella. Je suis restée en surface tout au long de ma lecture, jusqu’à la fin. Toutefois, ça ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture et d’avoir envie de connaître la suite des événements. C’était intéressant d’avoir le point de vue de Nella sur le monde de l’édition.
Néanmoins, les choses se sont gâtées dans le dernier quart. L’histoire a pris une tournure à laquelle je ne m’attendais pas le moins du monde. Le roman prend des allures de thriller et se termine sur une légère note de SF qui m’a totalement pris au dépourvu. Je ne m’attendais pas à un tel développement et si parfois, cela peut être une bonne surprise, cela n’a pas été le cas ici. Je n’étais pas satisfaite de la tournure du récit. En conséquence, j’ai terminé Black Girl avec un sentiment très mitigé. La fin laisse à réfléchir.
Black Girl est un titre qui se démarque, que ce soit par son sujet ou par la tournure de l’histoire. Si vous êtes curieux, je vous invite à le découvrir. Toutefois, ne vous attendez pas à lire un pur contemporain qui se concentre uniquement sur le milieu de l’édition américain.
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