Autrice : Morgan Owen.
Edition : La Martinière (Jeunesse).
Parution : 2022.
Genre : Fantasy.
Synopsis : À Providence, la dictature de l'Ordre est totale. L'âme de chaque citoyen est scrutée, contrôlée. Et gare à celles qui s'écartent du droit chemin : elles sont aussitôt reprogrammées.
Iris, elle, ne possède pas d'âme. Elle est vide. Si cela lui permet d'échapper à la vigilance des Inspecteurs, c'est aussi ce qui l'empêche d'éprouver des sentiments et de se souvenir de son passé.
Pourtant, au contact d'un bijou appartenant à une riche famille au pouvoir, son Étincelle, l'une des cinq composantes de son âme, se réveille. Des sentiments qu'elle pensait ne jamais éprouver surgissent et, avec eux, un désir irrésistible de découvrir d'où elle vient.
Qui a volé l'âme d'Iris ? Et pourquoi ? Pour le savoir, elle devra s'approcher au plus près des secrets du pouvoir. Désormais traquée par l'Ordre, parviendra-t-elle à rassembler les pièces manquantes de son identité... et à recoller les morceaux de son cœur ?
Avis : Ce roman m’a intriguée dès sa sortie en voyant à quel point il était promulgué dans la sphère littéraire. Je le voyais partout et on vantait ses qualités. Il ne m’en a pas fallu plus pour vouloir le découvrir. Je remercie les éditions La Martinière Jeunesse pour cette lecture. Toutefois, force m’est de constater que je suis totalement passée à côté de cette lecture qui s’annonçait si prometteuse …
Je dois reconnaître que j’ai eu beaucoup de mal à m’immerger dans le récit. Les descriptions des lieux me paraissaient nébuleuses. Je ne parvenais pas à visualiser l’univers. J’ai trouvé qu’on nous envoyait plein d’indications sur l’univers et son fonctionnement sans que ce soit très clair. Je me suis retrouvée face à plein d’informations sur l’univers que j’avais du mal à comprendre et à digérer. L’idée d’un monde basé sur les âmes est originale, mais son exécution m’a paru trop brouillonne et maladroite pour que je puisse l’apprécier à sa juste valeur. J’ai eu l’impression que Morgan Owen ne prenait pas le temps d’installer son univers et d’en expliquer correctement le fonctionnement. Paradoxalement, on a aussi le sentiment que l’autrice va trop vite dans ses explications. Pourtant, je suis habituée aux univers de fantasy denses et complexes, et cela ne m’a pas empêché de me sentir perdue.
En n’étant pas immergée dans le roman, c’était compliqué pour moi de m’intéresser un tant soi peu aux personnages. On fait la connaissance d’Iris, un personnage dénué d’émotions pour des raisons justifiées. Je ne me suis pas attachée à elle tout le long de ma lecture. Sincèrement, il pouvait lui arriver n’importe quoi, je n’aurais rien ressenti. Plus on avance dans l’histoire, plus on assiste à des retournements de situation et des révélations qui n'ont aucune saveur à mes yeux. Tout était prévisible et simpliste. Les relations développées se font trop vite sans qu’on ne comprenne pourquoi.
Finalement, j’ai abandonné ma lecture au bout de 150 pages en prenant conscience que je ne prenais aucun plaisir à lire … Si je n’ai pas adhéré à The girl with no soul, il faut savoir qu’il a été apprécié par bon nombre de lecteurs et de lectrices. Par conséquent, je vous conseille de le découvrir, il y a des chances qu’il vous plaise davantage qu’à moi !
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